Lire sa bible, la méditer : nos préjugés & nous
Tout commence par une idée. blbkkkkkk
Aujourd’hui , partage de reflexions sur Matthieu. Chapitre 1 à 3, Première partie.
Je sais pas si vous connaissez la série The Chosen, mais là en lisant ces chapitres, ça m’ait vraiment venu à l’esprit.
Pour ceux qui ne connaissent, The Chosen, c’est un live action de l’évangile de manière assez fidèle. C’est vraiment très bien fait, et je vous recommande donc cette série. Elle est disponible pour les premières saisons sur Netflix, et en intégralité sur ce site .
Dans cette série, Matthieu est un peu représenté comme un autiste. Un mec avec une intelligence rare, qui ne réfléchit pas comme les autres, qui est très, très mathématique, etc.
Matthieu, dans The Chosen, c'est à la base un collecteur d'impôts. (Écoutez, je ne connais pas le livre de Matthieu, donc je ne sais pas si c'est l'adaptation, ou si c'était vraiment le cas…).
Et, en fait, là pour ces premiers chapitres, ce chapitre-là, qu'est-ce qui se passe ? Tu as la généalogie de Jésus (donc cette façon de commencer son évangile de façon très historique et contextualisée, ça m’a fait penser à The Chosen).
T'as 42 générations avant que Jésus naisse. Waouh. D'Abraham à David, de David à Joseph. Et c'est super intéressant. C'est trop intéressant. En tout cas, moi, j'ai kiffé. Et puis, j'aime bien les petits points historiques, comme c'est un peu de l'explication très ordonnée.
Les “rois” mages
Après la généalogie de Jésus, on a l'épisode des sages. Enfin, là, dans la version Parole de vie de 2017, on les appelait pas les mages, on les appelait « les sages ».
Ça m'a fait sourire de réécouter ça, parce que vu qu'aujourd'hui (au moment ou j’écris), on est le 8 janvier et on a fêté l'épiphanie ce dimanche 6.
Donc, il y a 2-3 jours.
Et, l'épiphanie, c'est la fête des rois mages.
Jour au cours duquel on célèbre, la galette des rois, parce que c'est chouette.
Et dans l'homélie du prêtre, qui était super intéressante, il y a vraiment le fait que quand on nous raconte des histoires depuis qu'on est petit, on a tendance à les prendre pour acquis. Alors qu'en fait, on ne les connaît même pas.
Par exemple, si on s'en tient à la Bible, pour commencer, les « rois mages », ils n'étaient pas rois. Il n'y a aucun moment dans la Bible où on les cite comme étant des rois. Ils ne sont pas trois non plus. On ne sait pas combien ils sont. Pourtant, personnellement, c'est ce dimanche que j'ai su qu'il n'y avait pas trois rois [mages].
Vous voyez ? J'ai toujours été convaincue qu'ils étaient trois. Mais j'ai toujours été convaincue parce qu'on m'a toujours dit qu'ils étaient trois. En fait, ce n'est pas que j'essaye de me dédouaner, mais c'est juste que si, depuis que t'es petit, on te raconte un truc, que ce soit vrai ou faux, tu y crois, tout simplement.
Tu n'as personne qui va te remettre ça en question. L'épiphanie, c'est ce qu'il y a chaque début d’année. Tu as des crèches chaque année. Chaque année, dans la crèche, tu as les trois rois mages. Ils sont trois limite depuis “toujours”. Tu t’habitue à voir quelque chose. Alors tu ne remets pas ça en question. D’autant plus que la mémoire n’est pas fiable.
L'Église catholique, est quand même, l'entité, la mieux organisée au monde. Et je le dis en toute objectivité et limite en admiration. Donc, ça fait que, ils ont vraiment des textes pour chaque jour de l'année qui se lisent à la messe. Et il y a plein de trucs dans l'Église catholique comme textes qui sont aussi organisés que pratiquement personne ne connaît. Et là, je parle des vêpres, des laudes, des complies aussi. Bref!
Où je veux en venir? C'est que, du coup, pour les rois mages, on a lu l'Évangile le dimanche à la messe, et, j’ai bientôt 20 ans donc on va dire à peu près depuis 18 ans chaque année, l'histoire est là et est la meme. Alors lorsque l’épiphanie arrive et que le prêtre lit son évangile, j'écoute, mais en me disant que je connais déjà l'histoire, tu vois.
J'écoute en mode pas attentive. Pas attentive, pas analyse. Parce que j'étais très en mode je connais déjà l'histoire. C'est juste que, inconsciemment, t’as l’impression de connaitre déjà l'histoire, du coup, t'es tout de suite moins attentif. Quand on te raconte une histoire pour la première fois, si l'histoire t'intéresse, en tout cas, t'es forcément plus attentif que lorsque on te raconte l'histoire pour la deuxième, Troisième, quatrième fois.
Quand t'apprends quelque chose de nouveau, t'es forcément plus attentif, en tout cas, si ça t'intéresse, que lorsque tu entends l'histoire pour la centième fois. Bon, à priori, on est tous d'accord là-dessus, je ne sais pas pourquoi je ne fais que répéter ça depuis 5 minutes.
Bref revenons à cette homélie. Quand le prêtre a commencé son homelie, la première question qu'il a posée, c'est : il y a combien de mâges ?
Du coup, je n'ai pas levé ma main pour répondre parce que c'est quelque chose de très gênant mais j'ai fortement pensé 3. Et je l'ai pensé, mais vraiment, comme si c'était évident. Et le truc, c'est que le prêtre a dit que c'est la preuve que, parce que vous pensez connaître l'histoire, vous n'avez pas suivi l'évangile.
Et il a dit qu’à aucun moment, dans l'évangile, on dit qu'ils étaient 3. Et là, c'est le moment où tu te dis, mais wow c'est vrai.
Et tu deviens tout de suite plus attentif au contenu, parce que tu sais que là, tu es en train d'apprendre quelque chose de nouveau.
En presque 20 ans d'existence, je viens juste d'apprendre que les rois mages ne sont pas 3. Et c'est vraiment, j'ai limite envie de vous dire, c'était gros comme une maison. À aucun moment, ils ont dit qu'ils étaient 3.
Et là, le fait d'écouter Matthieu, chapitre 2 qui te parle des mages en te les présentant comme sages, j'étais tout de suite plus attentive.
Il y a tellement de choses à dire dessus et je ne m’étais jamais rendue compte.
D’abord, les mages n’étaient pas croyants. Ils n'étaient pas rois. Ils n'étaient probablement pas juifs. Parce qu'ils ont quitté leur pays quand ils ont vu leur étoile, etc.
Et, comment vous dire que, de la même façon, dont nous, lorsque l'on a écouté l'évangile des mages, on avait déjà tout le film en tête, parce que c'est une histoire qu'on croit connaître, et c'est du lu et du re-lu (Et du coup, on porte la chose comme acquise). De la même façon, je pense que les rois mages, lorsqu'ils sont allés à la rencontre de Jésus (même si à ce moment-là, on va dire qu'ils ne savaient pas encore que c'était Jésus et tout), ils avaient aussi une image pré-définie de ce qui était trouvé un roi. En effet, ce qui est pertinent et hyper intéressant dans le cas des mages, c'est qu'ils étaient tellement convaincus que l'étoile qu'ils voyaient prouvait la présence d'un roi; qu’ils ont pris leur bagage, ils sont allés, ils ont suivi l'étoile, ils sont allés chez Herode, qui était le roi à l'époque.
De façon très caricaturée et toute proportion gardée, ils sont venus voir Herode et ils lui ont dit, en gros : « salut, le roi, il est où? »
Et le truc, c'est que vous ne vous rendez peut-être pas compte (j'ai envie de dire de culot), du niveau de courage et de certitude en soi qu'il faut pour pouvoir aller dire ça au roi.
Hérode, à priori, il est juif (même si je sais qu'il y a un débat sur est-ce qu'il est vraiment juif). Et il a la culture juive, il a le background juif, il connaît donc il sait que ça veut dire que le Messie est venu. Et c'est pour ça que quand les mages vont lui demander « où est le roi ? » Il ne va pas leur répondre en mode 'mais je suis là, famille, je suis le roi'.
Non, il va pas leur dire ça, il va leur dire un truc en mode 'ah, où est le Messie' parce qu'il sait que ça veut dire que le Messie est là, tu vois. Textuellement, Hérode en Matthieu 2:4 répondit aux mages « À quel endroit est-ce que le Messie doit naître ? », au lieu “je suis déjà le roi”.
Retournons sur les mages. Les mages, ils vont partir, et Herode va leur dire : « Oui, quand vous allez le trouver, là, dites-moi où il est, comme ça, moi aussi, à partir de là, de lui. Blablabla. »
Les mages s'en vont donc, ils suivent l'étoile. Normalement, tous les chrétiens savent que l'Église, de façon générale, n'est pas trop pour les histoires d'astrologie, et de croyances en les etoiles et compagnie. Pourtant, les mages ont regardé cette étoile, et c'est passé crème, ils ont même trouvé la position exacte de Jésus.
Ils lui ont offert des présents, qui étaient des présents pour un roi : l’or, de l’encens et de la myrrhe, c'était pour un roi. L’on pourrait analyser le pourquoi de l’or, de l’encens et de la myrrhe mais c’est pas le sujet en soit.
Et c'est justement parce qu'il y avait trois cadeaux que l'on a conclu, que bah, il y avait trois rois mages, comme ça, chacun apporte un cadeau, et puis basta.
Il faut se dire que de la même façon dont ils avaient leur image prédéfinie de ce qu'était un roi, quand ils ont vu bébé Jésus couché dans sa mangeoire, ils devaient être choqués, mais suffisamment confiants pour ne pas se retourner sans rien faire.
Tout en sachant que bébé Jésus, à priori, l’or, l’encens, et la myrrhe c’est pas le type de cadeaux dont il a besoin à ce moment là en tant que bébé.
Lire sa bible, la méditer : Nous offensons notre Père
Tout commence par une idée. blbkkkkkk
Hier, j'ai commencé le challenge pour lire la Bible en un an.
J'ai commencé le challenge pour lire la Bible en un an. Et je me suis dit que la lire, c'est bien, mais essayer de la comprendre et d'avoir des petites réflexions dessus, c'est mieux. En gros, la méditer. Ça fait toute la différence. Qu’est ce que j’ai appris, comment ça s’applique à moi, que faire à partir d’aujourd’hui?
Et je me disais de ce fait que ce serait bien que sur le blog du site du podcast, je puisse écrire des titres par rapport aux réflexions. Ça pourrait être chouette. So here we are.
Contexte
J’'ai commencé par lire Esaïe. Donc des chapitres 1 à 5.
C'était bien. C'était plutôt lourd. Parce que t'a vraiment des scènes décrites avec beaucoup de détails; des phrases longues. C’est comme une contextualisation dece qui se passe déjà, avec une somme de malheurs accompagnée des descriptions de ce qui va arriver.
La présentation de ce que Israël a fait et de ce qui va alors arriver à Israël. Pour rappel, en gros, Israël, c'est le peuple choisi par Dieu mais qui s'éloigne constamment de Dieu et qui blesse ainsi Dieu, sciemment.
Dans le chapitre 5, Il y a un moment où on a un monsieur qui parle de ses vignes. Sauf que parrallèlement, c'est comme si Dieu parle à son peuple. Et Il est en mode, « mais qu'est-ce que je n'ai pas fait pour toi ? Et tu ne me donnes toujours pas de fruits. »
« J'ai tout fait pour toi. Je fais tout pour toi. Je fais tout pour que tu sois bien, pour que tu sois heureuse, pour que tu puisses t'épanouir. »
« Et tu me donnes quand même pas de fruits. »
« Je sais pas quoi faire que je n'ai pas déjà fait. »
Mon énième déclic
Textuellement, la ref dont je parle, c’est Esaie 5:1-7. Ça dit:
1 je vais chanter pour mon bien-aimé le chant de mon bien-aimé au sujet de sa vigne.
Mon bien-aimé avait une vigne, sur un coteau fertile.
2 Il en remua le sol, il en ôta les pierres, il la planta de ceps exquis. Il bâtit une tour au milieu, et il y creusa aussi un pressoir. Il attendait qu'elle donnât des raisins, mais elle donna du verjus. -
3 "Et maintenant, habitants de Jérusalem et hommes de Juda, jugez, je vous prie, entre moi et entre ma vigne!
4 Qu'y avait-il à faire de plus à ma vigne, que je n'aie pas fait pour elle? Pourquoi, ai-je attendu qu'elle donnât des raisins, et n'a-t-elle donné que du verjus?
5 "Et maintenant, je vous ferai connaître ce que je vais
faire à ma vigne j'arracherai sa haie, et elle sera broutée; j'abattrai sa clôture, et elle sera foulée aux pieds.
6 J'en ferai un désert ; et elle ne sera plus taillée, ni
cultivée; les ronces et les épines y croîtront, et je commanderai aux nuées de ne plus laisser tomber la pluie sur elle."
7 Car la vigne de Yahweh des armées, c'est la maison d'Israël, et les hommes de Juda sont le plant qu'il chérissait ; il en attendait la droiture, voici du sang versé; la justice, et voici le cri de détresse.
Version BCC 1923.
J’ai surligné le dernier verset parce que c’est lui qui met en lumière le “big deal” de cette histoire. Et c'est si réel. Le comportement d'Israël qui a été décris à ce moment-là, sans même pousser la réflexion, tu te rends compte que déjà les choses n'ont pas vraiment changé : nous sommes toujours la vigne de Yhwh mais nous ne rendons pas à Dieu l’amour qu’il nous donne. C’est juste offensant.
Ça blesse vraiment le Seigneur. Et donc, de ce fait, il veut y remédier, malgré le fait qu’on le blesse constamment.
Et on sait qu’Esaie, c’est quand même quelqu’un qui a eu une sorte de révélation sur Jesus, il a pratiquement vu l’emmanuel et je me dis que tout ça permet de mettre un contexte et des explications (toutes proportions gardées) sur la venue future de Jesus.
N’empêche, le fait est que nous blessons notre père, nous donnons de l’attention à ceux qui ne nous en donnent pas. Nous nous décarcassons pour des personnes qui ne seront pas présentes pour nous le jour du malheur. Et surtout, malgré la présence de toutes ces personnes que l’on fait passer avant Dieu, est ce que l’on se sent réellement aimé.e profondément pour ce que nous sommes et pas ce que nous faisons/avons à apporter? Hmmmm.
Le détour que l’on effectue pour ensuite se retrouver devant Dieu au jour de la détresse n’en vaut pas la peine.
Lorsque nous sommes disposés à nous donner à fond pour nous projets, relations, et autre : nous ne pouvons qu’être disposés à aimer Dieu et agir comme des personnes qui l’aiment de tout coeur.
Les malheurs et notre jeunesse
En fait le chapitre 5, c’est définitivement le chapitre pour lequel j'étais plus concentrée dans ma lecture. Donc, j'ai retenu plus de choses. Je l'avoue.
Ce qui est fou, c'est que dans le chapitre 5, à partir du verset 20 à 22, il est écrit :
20 Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal,
qui font des ténèbres la lumière et de la lumière les ténèbres,
qui font ce qui est doux amer, et ce qui est amer doux!
21 Malheur à ceux qui sont sages à leurs propres yeux, et
intelligents à leur propre sens!
22 Malheur à ceux qui sont des héros pour boire le vin, et
des vaillants pour mêler les liqueurs fortes!
>BCC 1923
Bon déjà, je ne vous apprend rien si je vous souligne le fait qu’il y a vraiment cette idée de malheur.
À ceux qui croient faire le bien, qui appellent le mal : “le bien”, et ce sciemment ou pas.
Malheur à ces personnes qui pensent tout savoir. Et en fait, qui ne savent rien.
Malheur aux personnes qui sont les champions pour s'enivrer. Et des génies pour mélanger les liqueurs fortes. Sous-entendu, d’ailleurs, à mes yeux, entraîner les autres dans leurs péchés en tant que quasi-symbole de tentation.
Et j'étais là… Je me disais comme premier point que je reconnaissais la jeunesse que je côtoie dans ces mots.
Et puis finalement, comme second point, les questions +/- fondamentales de “qu'est-ce que le bien ?”, “Qu'est-ce que le mal en fait ?”, “Sur quoi on base nos principes, au final?”
Pour commencer, ça me faisait penser à la jeunesse que je côtoie ( et dont je fais partie) à travers le fait qu'il y a des actions qui sont banalisées. C'est-à-dire qu'il y a des trucs pour lesquels, finalement, l’on est tellement habitué qu’on n'y réagit plus. Personnellement, je sais qu'aujourd'hui, si je vais dans une soirée et que je vois (même si je ne bois pas), une personne en train de préparer l'alcool de ladite fête et qui veut en proposer aux gens, même si je la vois en train de faire des cocktails de fous malades, quelque soit son niveau d'implication, même si je comprend pertinemment que l’objectif est un peu de se saouler complètement ou du moins d’être avancé pour « mieux kiffer », ça ne va rien me dire.
En vérité, à aucun moment, je vais être là et je lui dire : « oui, ce que tu fais, ce n'est pas bien » .
Non, je ne vais absolument rien faire, parce que je vais déjà me dire que, de toute façon, il y a quelqu'un dans la soirée qui devait tenir ce rôle, c'est tombé sur lui ou elle, et puis voilà. Mais, je vais aucunement le prendre comme un drame parce que cette lecture m’a fait réaliser qu’en fait je suis ok avec. Ce qui me rend collaborative de la situation. Je ne sais pas si tu comprends ce que je veux dire.
Alors, que la Bible nous dit clairement : malheur à ce type de personnes. D’autant plus qu’avec Éphésiens 5:17-21, l’on sait qu’être déraisonnables, s’enivrer de vin, être dans la débauche ce n’est pas ce que Dieu veut pour nous et ce n’est pas non plus ce qui nous rapproche de lui.
Et pour ce “type” de personnes, il faut savoir que elles sont encouragées par le fait qu'elles peuvent tout compte fait se dire : “si je fais quelque chose, et puis tout le monde est collaboratif, pourquoi arrêter?”
II y a des personnes qui vont certes, oui, arrêter d'elles-mêmes.
Mais parfois, il faut aider les gens, et si tu es une personne pour aider les gens à se saouler, sachant au passage que les gens eux-mêmes sont prêts à se saouler (parce que le truc est à double tranchant) , et que chaque fois, bah, il n'y a rien qui se passe, comment empêcher le malheur de s’abattre sur cette personne qui est ton prochain et que tu dois de fait aider.
Tu as tout le monde qui est bien content de dire que ouais, telle personne, franchement, elle gère au niveau mélange et j’en passe.
Et alors, comment est-ce que que il ou elle pourrait arrêter ? Peut etre meme que c’est sa façon d’obtenir une attention non obtenue d’ordinaire.
Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire ou si j’arrive à bien m’expliquer. En tant que chrétiens, je penses que le fait d’aimer son prochain comme soit même doit être visible au travers de petites actions comme celles-ci.
Au moins, il faut essayer de faire quelque chose pour changer la situation et si rien n’a changé, au moins, on aura essayé :) Et ça, ça compte.
Quoiqu’il en soit, ces versets d’Esaie m'ont vraiment fait penser à tout ça.
Ça m'a aussi fait penser au fait que, dans la même idée, souvent, on se complait soi-même dans les choses qu'on fait, même si on n'est pas convaincu qu'elles soient bien.
Advient alors la question du bien et du mal.
Je trouvais que ce texte d’Esaïe remettait un peu la lumière sur la question plus ou moins fondamentale qui est finalement qu'est-ce que bien et qu'est-ce que mal?
Ok on est se complait dans des choses qu'on fait.
De fait, on n’est pas sûr que ces choses là soient bien mais “en soit est-ce que c'est si si mal que ça?”, “est-ce que ca nous détruit « réellement » ?”, “et puis c'est mal pour qui au final? peut-être que c'est mal pour toi mais en fait c'est pas mal pour moi et puis de toute façon euh je fais ça aujourd'hui mais ça veut pas forcément dire que je serais une mauvaise personne demain, n’est ce pas?”
Tu vois cette tendance à vouloir tout relativiser. La voila un peu. Et on pose nos réflexions comme ça, parfois même sans s’en rendre compte.
Au final, pour nous les croyants (religions monothéistes chrétiennes/juives/mulsumanes), ce qui est bien, ce qui est juste, c'est de faire la volonté de Dieu.
C'est respecter sa parole, et ce dans tout son ensemble, sans faire des exceptions en fonction de nos humeurs. Respecter sa parole et avancer avec, essayer de s'y conformer au maximum. Tout faire pour.
Conclusion
Quand Isaïe fait sa liste des personnes à qui les malheurs sont adressés, on peut s'y retrouver.
Et c'est toujours intéressant de lire la Bible et de voir que la Bible, c'est pas le livre le plus lu du monde sans raison. C'est pas le livre le plus traduit non plus sans raison. La Bible c'est un livre qui s'adresse à chacun d'entre nous et qui est toujours actuel, parce que la parole qu’elle contient est vivante.
Et c'est quand je lis des petits trucs comme ça que je me rends compte que je vous ai parlé genre d’ Isaïe chapitre 5, et il y avait tant de choses à dire! Incroyable.
Bref, j’arrive au terme de mes propos. Cessons de blesser le Seigneur et de banaliser des choses qui ne devraient pas être. Dieu est le seul qui sera toujours prêt à vous attendre, quelque soit ce que vous avez fait. Il souhaite juste que vous lui ouvrez votre coeur, est c’est totalement dans vos cordes.
J’espère que cette lecture a pu t’aider, et qu’elle a suscité pour toi des reflexions multiples :)
Mini série, ep 2 : La souffrance fait réfléchir
Tout commence par une idée. blbkkkkkk
Avec ma copine,
nous essayons entre deux partages d’expériences, d’expliquer en quoi est ce que la souffrance fait réfléchir. Quoiqu’on dise, c’est une opportunité incroyable de se recentrer sur l’essentiel. Et en tant que chrétiens, nous croyons que notre essentiel c’est Jésus.
À cause d’une qualité vraiment médiocre au niveau de l’audio (shame on me), je vais essayer dans les lignes qui suivent de vous expliquer et vous scripter au mieux ce qui a été dit pendant ces 30minutes de chit chat vraiment incroyables.
La solution valable que j’ai trouvé est de vous faire ce blog, où qui sait, je ferais d’autres articles. Je vous laisse écouter avant toute chose :
Considérons que vous avez fini de regarder ces deux videos et c’est parti ! (je plaisantes, même sans l’avoir fait, vous pouvez vous lancer dans la lecture)
Idée principale : la souffrance, une opportunité pour se recentrer
La souffrance est une expérience par laquelle tout le monde passe.
Et comme le dit Descartes, “cogito ergo sum” : penser fait partie de ce qui fait de nous des humains.
Alors, la souffrance suscite des réflexions diverses et variées en fonction de nos sensibilités et de nos perceptions des choses. Mais de fait, elle nous fait forcément réfléchir. Le but de cet épisode est davantage de voir comment bien gérer nos pensées sur le long terme car le fait de “bien” réfléchir rend l’épreuve plus supportable, tout en sachant que cela permet surtout d’en tirer le meilleur.
Ainsi, la souffrance est une opportunité pour se recentrer sur l’essentiel, en t’invitant à revoir ton sens des priorités.
Partage partie A
Marie-Eve a beaucoup appris à travers des moments difficiles tout au long de cette année et nous confie qu’elle a vraiment “trop” grandi en 1an. Sans rentrer dans les détails, cette année elle a “traversé des choses douloureuses, des moments de solitude” et pour citer ses dires : “je ne m’attendais pas à certains comportements venant de certaines personnes et je ne comprenais pas pourquoi elle agissait comme ça, pourquoi c’était comme ça … et finalement la souffrance c’est un truc auquel tu ne t’attends pas forcément. Et quand ça s’est passé, je me suis retirée des réseaux sociaux, j’ai pris du temps pour moi; mais les deux premiers mois, c’était vraiment pas facile.”
Effectivement, on ne s’attends jamais à la souffrance, on enchaine les remises en question. On veut comprendre pourquoi est ce que c’est comme ça et alors légitimer, justifier notre souffrance (on en parle en long et en large dans l’ ep 1, pt 1) mais souvent bon “tu souffres, tu souffres et ça finira par passer”.
L’entourage de Marie-Eve lui a permis de ne pas sombrer et s’enfermer dans sa douleur et elle rend grâce pour cela. Et après avoir profité de ces moments pour revoir certaines priorités de sa vie, elle a surtout pu approfondir sa foi >-<
Le truc, c’est que moi perso, quand je souffres, je me rend compte que c’est quand je souffres que je me tournes vers Dieu. Et je me demandais est ce que cela signifiâtes que je n’étais qu’une personne interessée. Sauf qu’en fait, la souffrance revenait juste mes limites en tant que personne : je ne peux pas tout contrôler, et j’ai beau vouloir croire que je peux tout gérer de mes propres forces, c’est totalement f a u x. Et dans ces moments là, il faut se tourner vers une personne plus grande que soi, une personne qui nous veut du bien, une personne qui a les plans parfaits pour nous et à ce moment là qui est là? C’est Dieu qui est là en fait!
“Tu sais c’était quoi mon voeu de l’année?
-c’etait quoi?
-oooh Seigneur, permet moi de tout abandonner dans tes mains”
c’était le voeu de Marie-Eve qui lui a permis de voir que vraiment tout est deja dans les mains de Dieu. Néanmoins, nous confie elle, c’est très difficile en tant qu’humain de tout abandonner dans les mains de Dieu. On ne saisit pas la profondeur de ces propos alors que c’est nécessaire. Et puis c’est comme si on veut s’abandonner un peu, pas trop. Et ma copine explique que “le processus de Dieu est très different du notre” et il faut l’accepter. Tu peux te dire que t’es dans un truc parce que Dieu l’a voulu, et puis après te dire “attends, c’est le plan, ça?”
Cependant, entre le moment où tu es vraiment dans ta souffrance et le moment où tu te dis “il y a quelque chose de bon que je peux tirer de ça” y’a un ptit laps de temps.
Surtout que “les questions existentielles qu’on se pose entre temps sont souvent en fonction de notre foi.” Bien dit Marie-Eve! Du coup, notre niveau de foi va forcément influencer notre manière de prendre l’épreuve qui se présente face à nous. Et comme je lui ai dit un jour, “Dieu ne te confronte jamais face à des choses que tu ne peux supporter”. Et deviner quoi? Aujourd’hui, tout va très bien.
Le fait d’avoir délaissé les choses dans la main de Dieu, ça a tout changé.
Avant tout ça, aussi, notre super intervenante affirme que “j’ai remis l’écoute de Dieu en question. Est ce qu’il m’entend vraiment? avec tout ce que j’ai traversé; pourquoi je fais face à ça?” . Donc, je penses que c’est important de rappeler que vous ne devez pas avoir l’impression de “mal” faire en vous posant ces questions (cf trilogie sur le livre d’habacuc). Surtout que même si Dieu vous parle, avec toutes ces interrogations c’est pas sur que vous l’entendriez.
Et il n’y a pas longtemps, j’ai suivi un enseignement sur le livre d’Esther qui expliquait très bien le fait que, ce n’est pas parce que tu ne vois rien que Dieu n’agit pas. Souvent même , on ne voit rien parce qu’on n’a rien envie de voir. Mais bref, dans le livre d’Esther, le nom de Dieu n’est cité aucune fois, mais Dieu est présent partout! Et tout ce par quoi elle (Esther) est passée, ça a permis de l’élever pour la gloire de Dieu.
Dans le domaine des gens qui souffrent, nous avons Job. Job qui affirme à la fin de son livre “mon oreille avait entendu parlé de toi mais maintenant mon oeil t’a vu”. En gros, c’est la souffrance qui a permis à Job de comprendre et de connaitre de Dieu. Et surtout, le chrétien n’est pas celui pour qui tout est rose.
Aussi, “dans la douleur, privilégie ta guérison plutot que la compréhension des actions des autres”. Encore une fois, bien dit Marie-Eve.
Partage partie B : la guérison par Dieu
Elle nous confie également qu’avant, elle pensait que les gens qui pleurait à l’église étaient juste des dramatiques. Et puis elle est partie à l’église avec gros sur le coeur. C’était la dernière soirée de guérison de son église et elle a dit “Seigneur, je ne te connais pas, j’ai juste entendu parlé de toi et je suis là”. Et en allant, elle est tombée, d’une sensation de liberté, d’une présence de paix, totalement inédite. Et le trou noir dans lequel elle était s’est retrouvé tellement éclairé que même si tout ne s’était pas aligné, elle le vivait mieux. Et c’est comme si à ce moment précis, elle a rencontré Jesus.
Et à ce moment là tu réalises que ton essentiel, c’est effectivement Jésus. Et c’est pour ça que la douleur t’invite à te recentrer sur Jésus en fait. Et toutes les personnes qui n’ont pas Jésus, elles ressentent un vide en elles qui ne peut finalement être comblé ni par les fêtes, les relations, les cigarettes, etc : parce que comme nous venons de Dieu, il est le seul à pouvoir réellement nous combler.
La paix que Jésus vous apporte est une paix que rien ni personne ne peut vous apporter.
Ps 34:18 : “l’Eternel est près de ceux qui ont le coeur brisé”. C’est touchant comme rappel de se dire que lorsque tu as le coeur brisé, l’Éternel est prêt pour toi. Il y a une présence près de toi, même quand tu as l’impression d’être seul. Sachant que l’impression n’est pas la réalité, c’est une impression.
“Aussi, quand vous vous sentez seuls, n’ayez pas peur de parler à Dieu. Car comme il le dit si bien dans sa parole 1/”demandez et vous recevrez” et 2/”invoquez moi au jour de la détresse” Quand vous n’allez pas bien, essayez de parler à Dieu”. Et quand on a pas une relation très stable avec Dieu, les moments de détresse nous permettent un peu de gravir les échelons. Et on réalise (again) que ton essentiel, c’est pas ton téléphone, les réseaux sociaux ou autre qui ne t’aident meme pas quand t’es mal. C’est juste Dieu.
Versets illustratifs / Refs bibliques
romains 5: 3-4
Jacques 1:12
2 cor 12:10 “lorsque je suis faible, c’est là que je suis fort”
Matthieu 6:33
Matthieu 7:21-27 > construire sa maison sur le roc ou le sable (et à ce propos, souvent on construit nos maisons, ce à quoi l’on tient sur le sable et alors, ce sera voué à disparaitre tout ou tard)
jeremie 29:13-14 > Dieu se laisse trouver par ceux qui le cherchent!
*Conseils pour se recentrer sur l’essentiel en période de souffrance:
1° chercher, lire, méditer la parole de Dieu (pour trouver la paix, la force et éventuellement la direction en temps de crise.)
2° simplifier sa vie. Réduire les distractions, se concentrer sur sa foi, sa famille et sa “mission” (ou objectifs. Et s’il n’y a pas, créez les)
3° bien s’entourer. Chercher du soutien à travers des personnes de confiance (ep 2, humanship pour parler d’amitié <3)
4°pratiquer la gratitude. Soyons reconnaissants pour les petites choses du quotidien :))) (1 thessaloniciens 4:18. Et puis c’est facile de demander des choses, plus difficile de dire merci)
5°priez pour avoir le discernement
6°persévérer dans l’esperance. Rester focaliser sur les promesses de Dieu pour l’avenir (psaumes 34:19)
Rappelons nous que Dieu a des projets de bonheur et non de malheur pour nous (Jeremie 29:11)! Un grand merci à Marie-Eve qui a intervenu avec des propos de qualité pour Soul 4 Soul.
Que Dieu vous bénisse & bisous ;))
si vous le souhaitez, la piste audio est disponible (Ép. 010) :D